Au Québec, le système d'enseignement postsecondaire est constitué de deux types d'établissements : les collèges d'enseignement général et professionnel (cégeps) et les universités. Peu importe votre discipline, découvrez les possibilités qui s'offrent à vous si vous souhaitez enseigner celle-ci.
Pour enseigner au cégep, il faut posséder un diplôme d’études collégiales ou universitaires, ou encore détenir des compétences marquées dans son domaine d’expertise. Certains employeurs exigent une maîtrise ou une certification. À l’Université Laval, vous pouvez opter pour le D.E.S.S. en enseignement collégial ou la maîtrise en enseignement collégial. Bien que non obligatoire pour enseigner au cégep, la réussite de ces programmes constitue un atout indéniable pour obtenir un emploi d’enseignant. Les personnes qui enseignent des métiers comportant des cours de niveau collégial doivent réussir une formation et avoir un certificat de qualification. Consultez les différentes voies d'accès pour enseigner à la formation professionnelle.
Un doctorat dans la discipline est généralement exigé pour les postes de professeures et professeurs d’université. Une expertise dans le domaine (recherche, publications, travail, etc.) et de l’expérience en enseignement sont généralement demandées également. Il est toutefois possible de s’initier à l’enseignement universitaire avant les études au troisième cycle. Plusieurs personnes étudiantes de 1er, de 2e ou de 3e cycle occupent des emplois d’auxiliaire d’enseignement. À ce titre, elles doivent assister le personnel enseignant dans les diverses tâches requises pour la préparation et la présentation des cours, ainsi que pour l’évaluation des apprentissages. L’auxiliaire d’enseignement peut également se voir confier une tâche d’enseignement, sous la responsabilité d’une ou d'un membre du corps professoral.
Les résultats du tableau ci-dessous proviennent de l'enquête La Relance à l'université conduite tous les deux ans par le ministère de l'Enseignement supérieur du Québec. Réalisée en 2023, elle vise à faire connaître la situation des personnes titulaires d'un baccalauréat ou d'une maîtrise de la promotion 2021, environ 20 mois après l'obtention de leur diplôme. Étant donné que les résultats ci-dessous concernent l'ensemble des personnes diplômées du Québec, le nom du programme peut varier de celui de l'Université Laval.
| Programme | Diplôme | Personnes diplômées visées par l'enquête | Taux de réponse | À la recherche d'un emploi | Aux études | Personnes Inactives | En emploi | En emploi lié à la formation |
Caractéristiques de l'emploi lié à la formation |
||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| À temps plein | Satisfaction de l'emploi | Salaire horaire moyen | |||||||||
| N | % | % | % | % | % | % | % | % | $ | ||
|
Probabilités et statistiques |
Baccalauréat |
30 |
53,3 |
6,3 |
31,3 |
0 |
62,5 |
70 |
85,7 |
42,9 |
30,28 |
|
Maitrise |
19 |
84,2 |
0 |
6,3 |
6,3 |
87,5 |
92,9 |
100 |
83,3 |
44,75 |
|
Plusieurs statisticiennes, statisticiens et scientifiques de données travaillent dans les différents ministères et autres organismes gouvernementaux. De nombreuses entreprises québécoises sont également à la recherche de spécialistes des données capables de transformer des volumes d’information en leviers stratégiques, notamment dans les secteurs de l'assurance, de la finance et de la haute technologie.
Ces postes sont généralement accessibles avec un diplôme de baccalauréat en statistique et science des données. Toutefois, une maîtrise ou un doctorat en informatique, en statistique ou en intelligence artificielle constitue un atout majeur, et peut même être exigé pour des fonctions plus spécialisées ou en recherche appliquée.
Constat rédigé par Marie-Ève Lavigne, conseillère en emploi, en collaboration avec Anne-Sophie Charest, directrice de programme du baccalauréat en statistique et science des données et du certificat en statistique
Mise à jour : jeudi 11 décembre 2025