Le génie géologique vous permettra de comprendre l'environnement tout en apprivoisant de nouvelles disciplines, dont l'hydrogéologie, la géophysique, la géochimie, la géotechnique et les géomatériaux. Grâce à ce bagage de connaissances, vous pourrez :
Le baccalauréat en génie géologique vise l'acquisition de disciplines géoscientifiques, géospatiales et de géo-ingénierie portant sur l'environnement terrestre (eau, sol et roches). Au terme de vos études, par votre connaissance de l'histoire de la Terre, vous serez en mesure de comprendre sa structure et son évolution et d'utiliser ces connaissances au service des collectivités. Ce faisant, vous aurez appris à concevoir et à réaliser diverses solutions liées à des enjeux cruciaux portant sur l'environnement (changements climatiques, ressources en eau, décontamination des sols et des nappes, recyclage de déchets industriels), le choix des matériaux de construction, la protection des personnes et des infrastructures (glissements de terrain et avalanches, systèmes de surveillance) ainsi que sur la mise en valeur durable des ressources naturelles.
Des études supérieures permettent d’ajouter une expertise spécifique dans les champs disciplinaires suivants : hydrogéologie, risques naturels, géophysique environnementale, décontamination des sites, géotechnique marine et environnementale ainsi que géomatériaux.
Le baccalauréat en génie géologique donne accès à l'Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) ou, selon le choix des cours, à l'Ordre des géologues du Québec (OGQ).
Les ingénieures et ingénieurs en génie géologique peuvent être impliqués dans des projets environnementaux, tels que l'évaluation des risques liés aux sols contaminés, la gestion des eaux souterraines, la restauration de sites contaminés et la surveillance environnementale.
Les ingénieures et ingénieurs en génie géologique peuvent être impliqués dans la gestion des ressources naturelles, y compris la gestion des eaux, des sols et des forêts, en prenant en compte les aspects géologiques.
Les ingénieures et ingénieurs en génie géologique sont souvent impliqués dans la prospection et l'exploration minière, où elles et ils contribuent à la découverte, à l'évaluation et au développement de gisements minéraux.
Les ingénieures et ingénieurs en génie géologique travaillent dans la conception et la gestion de projets de génie civil, de barrages, de ponts, de tunnels, etc., en tenant compte des aspects géologiques et géotechniques pour garantir la stabilité des infrastructures.
Les ingénieures et ingénieurs en génie géologique peuvent travailler dans le secteur de l'énergie, notamment dans la prospection de ressources énergétiques, comme les hydrocarbures, l'énergie géothermique ou l'énergie hydraulique.
Les ingénieures et ingénieurs en génie géologique peuvent être impliqués dans la gestion des risques liés aux phénomènes naturels, tels que les glissements de terrain, les tremblements de terre et les inondations.
Les résultats du tableau ci-dessous proviennent de l'enquête La Relance à l'université conduite tous les deux ans par le ministère de l'Enseignement supérieur du Québec. Réalisée en 2021, elle vise à faire connaître la situation des personnes titulaires d'un baccalauréat ou d'une maîtrise de la promotion 2019, environ 20 mois après l'obtention de leur diplôme. Étant donné que les résultats ci-dessous concernent l'ensemble des personnes diplômées du Québec, le nom du programme peut varier de celui de l'Université Laval.
| Programme | Diplôme | Personnes diplômées visées par l'enquête | Taux de réponse | En emploi | À la recherche d'un emploi | Aux études | Personnes Inactives |
L'emploi à temps plein et ses caractéristiques |
|||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| À temps plein | Satisfaction de l'emploi | Salaire horaire moyen | En rapport avec la formation | ||||||||
| N | % | % | % | % | % | % | % | $ | % | ||
|
Génie géologique |
Baccalauréat |
41 |
75,6 |
58,1 |
0 |
41,9 |
0 |
100 |
70,6 |
33,72 |
100 |
|
Maitrise |
12 |
83,3 |
60 |
0 |
30 |
10 |
100 |
80 |
30,84 |
100 |
|
Portrait rédigé par Stéphanie-Sophie Gilbert, conseillère en emploi et en développement professionnel, et Jeanne Côté, stagiaire à la maîtrise en sciences de l’orientation
Sources d’information :
Mise à jour : mercredi 27 mars 2024