Portrait du marché en finance, investissement et gestion des risques

Aperçu du marché

Le domaine de la finance regroupe une grande diversité de métiers. Que ce soit pour analyser les marchés, gérer des portefeuilles d’investissements, modéliser des risques, structurer des produits financiers, optimiser la performance d’une entreprise ou contribuer à l’innovation technologique, les possibilités de carrière sont nombreuses et adaptées à différents niveaux de formation.

Au Québec, les titulaires d’un diplôme peuvent accéder à des postes dans une grande variété d’organisations : institutions financières, sociétés d’État, compagnies d’assurance, firmes de services-conseils, entreprises technologiques ou manufacturières, auxquelles s’ajoutent un nombre croissant d’entreprises émergeantes en technologie financière (fintech). Les environnements de travail vont de la haute finance institutionnelle à des fonctions opérationnelles, avec des perspectives d’emploi dans les grands centres comme en région. Montréal se distingue comme un important centre financier en Amérique du Nord, regroupant de nombreuses banques, firmes de gestion d’actifs, compagnies d’assurance et entreprises en technologie financière. À l’échelle canadienne, Toronto est considérée comme le principal pôle financier du pays, accueillant les sièges sociaux des grandes banques et la Bourse de Toronto (TSX).

Les perspectives de carrière se répartissent dans plusieurs secteurs spécialisés, dont :

Pour appuyer leur expertise et maximiser leurs occasions de carrière, les titulaires d’un diplôme peuvent également obtenir des titres professionnels reconnus à l’échelle internationale, tels que le Chartered Financial Analyst (CFA), le Chartered Alternative Investment Analyst (CAIA) ou le Financial Risk Manager (FRM). Ces certifications permettent de valider des compétences techniques pointues dans des domaines spécialisés, comme la gestion d’actifs, l’investissement alternatif ou la gestion des risques. Elles renforcent la crédibilité professionnelle et ouvrent la voie à des postes plus stratégiques et spécialisés dans l’ensemble des secteurs financiers.

Secteurs du marché

Finance de marché

La finance de marché regroupe l’ensemble des activités liées à l’analyse, la négociation et la gestion d’actifs financiers sur les marchés boursiers et financiers. Ce secteur dynamique englobe une diversité de fonctions, telles que les opérations de marché (trading), la gestion de portefeuille, la recherche en investissement, la structuration de produits dérivés ainsi que la conformité réglementaire.

Chaque poste présente ses particularités : l’opératrice ou l’opérateur de marché (trader), par exemple, intervient souvent en temps réel sur les marchés et doit prendre des décisions rapides tout en faisant preuve d’une grande résistance au stress. L’analyste financière ou l’analyste financier se concentre sur la collecte et l’interprétation de données afin de formuler des recommandations d’investissement. La ou le spécialiste en produits dérivés maîtrise des instruments financiers complexes pour gérer les risques associés.

Le contexte de travail est marqué par un environnement dynamique, soumis à des fluctuations rapides des marchés et à une forte pression. Les professionnelles et professionnels doivent parfois s’adapter à des horaires décalés en fonction des fuseaux horaires internationaux, exigeant flexibilité et capacité à travailler sous pression. 

Pour plusieurs postes, notamment ceux liés à la gestion de portefeuille, à la recherche financière ou aux opérations boursières, la détention du titre CFA (Chartered Financial Analyst) ou la poursuite d’une formation de 2e cycle en finance constitue un atout majeur. Ces qualifications renforcent la crédibilité technique et ouvrent la voie à des fonctions plus spécialisées et stratégiques.

La diversité des fonctions et la rapidité des marchés imposent aux professionnelles et professionnels une maîtrise technique approfondie, une grande capacité d’adaptation face aux évolutions constantes ainsi qu’une rigueur et une intégrité indispensables pour naviguer efficacement dans ce secteur exigeant.

Exemples de postes

  • Analyste financière ou financier, analyste en investissement
  • Opératrice ou opérateur de marché, négociatrice ou négociateur (trader)
  • Courtière ou courtier en valeurs mobilières
  • Spécialiste en produits dérivés
  • Gestionnaire de portefeuille
  • Analyste en recherche sur actions ou obligations
  • Vendeuse institutionnelle ou vendeur institutionnel
  • Stratège de marché
  • Analyste en émissions de titres
  • Analyste en risques de marché
  • Analyste des services intermédiaires – gestion des flux d’opérations (analyste middle office)
  • Analyste en conformité aux marchés

Exemples de tâches

  • Analyser les marchés financiers pour identifier des occasions d’investissement
  • Négocier des titres (actions, obligations, dérivés) sur les marchés boursiers
  • Concevoir et appliquer des modèles de valorisation d’actifs financiers
  • Rédiger des rapports de recherche sectorielle à l’intention des clientèles ou des gestionnaires
  • Gérer ou assister la gestion de portefeuilles institutionnels
  • Mettre en œuvre des stratégies de couverture des risques de marché
  • Participer à la structuration et à l’émission de nouveaux titres
  • Interpréter les tendances économiques et les indicateurs macroéconomiques
  • Assurer le suivi des relations avec les contreparties et les équipes de vente
  • Contribuer aux recommandations stratégiques en matière d’investissement
  • Collaborer à la définition de l’allocation d’actifs dans les portefeuilles
  • Veiller à la conformité des opérations de marché et des procédures réglementaires

Principales exigences

  • Maîtrise des outils analytiques et langages de programmation (Bloomberg, Python, Excel, VBA, R, etc.)
  • Compétences analytiques et rigueur dans l’interprétation des données
  • Excellentes capacités de communication orale et écrite
  • Titre CFA ou en voie d’obtention (atout majeur)
  • Connaissance des produits dérivés et instruments financiers
  • Résistance au stress et capacité à travailler dans un environnement rapide
  • Bonne compréhension des mécanismes des marchés financiers (ex. : négociation, offre publique, flux d’ordres)
  • Bilinguisme (français et anglais)
  • Intégrité professionnelle et jugement
  • Curiosité intellectuelle et rigueur scientifique
  • Esprit critique, autonomie et initiative dans la résolution de problèmes
  • Aptitude à vulgariser l’information financière et à collaborer en équipe multidisciplinaire

Principaux employeurs

  • Institutions financières : banques, coopératives financières et sociétés de fiducie offrant des services de courtage, de négociation, de recherche financière et de gestion d’actifs.
  • Compagnies d’assurance et institutions de services financiers : assureurs impliqués dans la gestion de portefeuilles, l’évaluation de risques de marché ou la structuration de produits financiers.
  • Fonds de pension et caisses de retraite : organismes publics ou privés responsables de la gestion d’importants actifs financiers pour des régimes de retraite.
  • Gestionnaires d’actifs et fonds d’investissement : sociétés spécialisées en gestion de placements institutionnels ou privés, incluant les fonds mutuels, les fonds alternatifs et les sociétés de capital-investissement.
  • Firmes de courtage et négociation institutionnelle : entreprises impliquées dans les opérations boursières (trading), l’émission de titres, la distribution de produits financiers et le service aux investisseurs institutionnels.
  • Sociétés d’analyse financière et de recherche en investissement : organisations produisant des rapports de recherche sur les marchés, les titres ou les tendances économiques, souvent utilisées par les gestionnaires d’actifs et les investisseurs.
  • Organismes publics et de régulation financière : entités gouvernementales et autorités de surveillance veillant à la transparence, à l’équité et à la conformité sur les marchés financiers.
  • Infrastructures de marché : bourses de valeurs, plateformes d’échange et organismes responsables du traitement, de la compensation et de la surveillance des transactions financières.
  • Entreprises en technologies financières (fintech) : firmes développant des plateformes de négociation, des outils d’analyse de marché, des algorithmes de marché (trading algorithmique) ou des applications de données financières.
Finance corporative

La finance corporative, aussi appelée finance d’entreprise, regroupe l’ensemble des fonctions financières qui soutiennent la performance stratégique, la croissance et la rentabilité des organisations. Ce secteur englobe des rôles variés liés à l’analyse financière, à la planification budgétaire, à la gestion de la trésorerie, au financement des projets, à l’évaluation d’entreprise et aux fusions et acquisitions.

Les professionnelles et professionnels de la finance corporative travaillent autant dans des PME que dans de grandes entreprises, des institutions financières, des firmes de services-conseils ou encore des organismes publics. Certains postes, notamment en évaluation d’entreprise, en financement structuré ou en fusions et acquisitions, exigent un haut niveau de compétence technique. Dans ces contextes, une formation de 2e cycle, comme une maîtrise en finance ou l’obtention d’un titre reconnu tel que le CFA (Chartered Financial Analyst), représentent des atouts importants pour se démarquer et accéder à des fonctions à plus haute valeur ajoutée.

Ce secteur offre des possibilités d’avancement intéressantes, souvent vers des postes de direction financière ou de gestion stratégique. Les professionnelles et professionnels débutent généralement comme analystes avant d’accéder, avec l’expérience et les compétences requises, à des fonctions de gestion, de conseil stratégique ou de développement des affaires.

 

Exemples de postes

  • Analyste financière ou financier, analyste budgétaire
  • Associée ou associé en capital-investissement (private equity)
  • Trésorière ou trésorier
  • Analyste ou conseillère ou conseiller en fusion et acquisition
  • Banquière ou banquier – financement des sociétés (investment banking)
  • Analyste en structure de capital
  • Conseillère ou conseiller en évaluation d’entreprise
  • Analyste en crédit, directrice ou directeur de comptes
  • Directrice financière ou directeur financier (CFO)
  • Spécialiste en financement de projets
  • Analyste en performance financière
  • Coordonnatrice ou coordonnateur en gestion financière
  • Gestionnaire de trésorerie

Exemples de tâches

  • Préparer des analyses financières pour appuyer la prise de décisions stratégiques
  • Élaborer et suivre les budgets, prévisions et plans financiers
  • Superviser les flux de trésorerie et évaluer les besoins de financement
  • Évaluer la rentabilité et les risques de projets d’investissement
  • Participer à des transactions de fusions ou d’acquisitions
  • Analyser la structure de capital et recommander des ajustements
  • Produire des rapports de gestion destinés aux parties prenantes internes et externes
  • Contribuer à la planification stratégique de l’organisation
  • Collaborer avec les départements juridiques, fiscaux et opérationnels sur les aspects financiers
  • Optimiser les processus financiers et participer à la gestion des risques
  • Effectuer des modélisations financières pour divers scénarios (projets, valorisation, levées de fonds)
  • Suivre et analyser les indicateurs de performance financière (KPI)

Principales exigences

  • Maîtrise avancée d’Excel, Power BI et des logiciels ERP
  • Connaissance des méthodes d’évaluation d’entreprise (DCF, multiples, transactions comparables)
  • Connaissances et compétences en analyse financière, quantitative et modélisation, selon les besoins du poste
  • Sensibilisation aux normes éthiques et professionnelles en finance corporative, incluant les bonnes pratiques du CFA Institute
  • Capacité d’analyse critique, de synthèse et de résolution de problèmes
  • Excellentes compétences en communication écrite et orale
  • Aptitude à collaborer avec divers services (juridique, fiscalité, risques, opérations)
  • Sens de la confidentialité, rigueur professionnelle et éthique irréprochable
  • Orientation client et capacité à bâtir des relations d’affaires durables
  • Sens des affaires et esprit stratégique dans la recommandation de solutions financières
  • Capacité à livrer un travail de qualité dans des délais serrés et sous pression
  • Titre professionnel en finance (CFA ou équivalent) : un atout reconnu pour les rôles à responsabilité

Principaux employeurs

  • Institutions financières : banques, coopératives financières, sociétés de fiducie et autres institutions offrant des services bancaires aux entreprises et aux organisations.
  • Firmes de services-conseils en finance et gestion : cabinets spécialisés en stratégie financière, restructuration, évaluation d’entreprise, fusions et acquisitions, ou optimisation de la performance.
  • Firmes privées en services bancaires d’investissement (Investment Banking) : firmes axées sur les fusions et acquisitions, le financement structuré et la levée de capitaux pour les entreprises.
  • Grandes entreprises privées et sociétés ouvertes : organisations de grande taille ou cotées en bourse ayant des fonctions financières internes pour soutenir leur croissance, leur rentabilité et leur conformité.
  • Petites et moyennes entreprises (PME) : entreprises régionales ou locales, actives notamment dans les secteurs manufacturier, technologique, agroalimentaire ou de services professionnels.
  • Organismes publics, parapublics et gouvernementaux : ministères, sociétés d’État, municipalités, commissions scolaires, réseaux de santé, offices municipaux d’habitation et autres entités du secteur public.
  • Fonds d’investissement et sociétés de capital-investissement : organisations qui investissent dans des entreprises en croissance ou en transformation, y compris des fonds privés, publics ou mixtes.
  • Organismes de financement spécialisé : institutions offrant du crédit aux entreprises ou des solutions de financement structuré adaptées aux projets commerciaux.
  • Professionnelles indépendantes et professionnels indépendants, travailleuses et travailleurs autonomes : spécialistes offrant des services-conseils en évaluation d’entreprise, modélisation financière, financement d’entreprise ou planification stratégique.
Finance quantitative

La finance quantitative est un secteur spécialisé qui allie mathématiques avancées, statistiques, informatique et finance pour développer des modèles et outils optimisant la gestion des investissements, les algorithmes de marché (trading algorithmique) et le contrôle des risques. Ces professionnelles et professionnels évoluent dans un environnement rigoureux et innovant, où l’analyse de vastes ensembles de données et la modélisation mathématique guident les décisions financières.

Ce domaine repose sur une collaboration étroite entre expertes financières, experts financiers, développeuses, développeurs et gestionnaires afin de concevoir des solutions adaptées à des marchés complexes et en constante évolution.

L’expertise technique pointue et l’adaptabilité aux avancées technologiques sont indispensables pour relever les défis financiers contemporains. Face à la complexité croissante des marchés, aux nouvelles réglementations et à la révolution numérique, la finance quantitative s’impose comme une spécialisation à forte valeur ajoutée. Elle mobilise les principaux instruments financiers et les outils de gestion quantitative des risques, contribuant à une gestion plus proactive des risques et à la réduction de la vulnérabilité des organisations.

Les professionnelles et professionnels formés en finance quantitative développent un profil hybride, combinant des compétences pointues en finance et en programmation, particulièrement prisé par les employeurs. Leur expertise s’appuie également sur des connaissances solides en comptabilité, en économétrie, en environnement transactionnel, en aspects réglementaires, en économie et en gestion financière, autant de disciplines clés qui répondent aux exigences complexes et évolutives du marché du travail.

 

Exemples de postes

  • Analyste quantitative ou quantitatif
  • Analyste en modélisation financière
  • Analyste en stratégie quantitative
  • Gestionnaire de portefeuille quantitatif
  • Négociatrice quantitative ou négociateur quantitatif (trader quantitatif)
  • Développeuse ou développeur d’outils de trading algorithmique
  • Scientifique de données en finance (data scientist en finance)
  • Analyste en évaluation de produits dérivés
  • Spécialiste en allocation d’actifs
  • Analyste en validation de modèles
  • Gestionnaire de risques
  • Cheffe ou chef de projet quantitatif, responsable recherche quantitative

Exemples de tâches

  • Concevoir et calibrer des modèles financiers complexes
  • Construire des stratégies d’investissement basées sur des données massives
  • Développer des outils d’analyse prédictive et d’aide à la décision
  • Valoriser des produits financiers complexes (options, swaps, dérivés)
  • Évaluer la performance des portefeuilles à l’aide de modèles statistiques
  • Traiter et analyser de grands ensembles de données financières
  • Automatiser les processus d’évaluation et de suivi de risque
  • Collaborer avec les équipes TI et métiers (négociatrices et négociateurs, gestionnaires) pour développer des applications internes
  • Effectuer des simulations de scénarios économiques
  • Créer des algorithmes de négociation quantitative (trading quantitatif)
  • Assurer la robustesse, la conformité et la validation des modèles
  • Assurer une veille technologique et méthodologique continue

Principales exigences

  • Maîtrise des langages comme Python, R, SQL ou MATLAB
  • Connaissance approfondie des produits financiers complexes
  • Connaissance des principes fondamentaux de la finance, des mathématiques financières, des statistiques appliquées et de la programmation
  • Familiarité avec les bases de données et l’analyse multidimensionnelle
  • Rigueur scientifique et capacité de validation de modèles
  • Esprit logique, curiosité intellectuelle et sens critique
  • Capacité à expliquer des résultats techniques à un public non spécialiste
  • Maîtrise des outils de visualisation (ex. : Tableau, Power BI)
  • Connaissance des plateformes Bloomberg, Refinitiv ou équivalentes
  • Aptitude à travailler en équipe multidisciplinaire
  • Autonomie et souci du détail
  • Capacité d’adaptation rapide aux évolutions technologiques et aux nouvelles méthodologies propres au secteur financier

Principaux employeurs

  • Banques et institutions financières : grandes institutions offrant des services de modélisation des risques, de gestion d’actifs quantitatifs, de développement d’algorithmes de marché (trading algorithmique) et d’analyse de performance financière.
  • Fonds de pension, caisses de retraite et fonds d’investissement : organismes gérant d’importants portefeuilles d’actifs, qui s’appuient sur des équipes quantitatives pour l’allocation d’actifs, l’optimisation de portefeuille et la gestion des risques.
  • Firmes spécialisées en gestion d’actifs quantitatifs : entreprises utilisant des approches basées sur les données, l’intelligence artificielle et la modélisation mathématique pour concevoir des stratégies d’investissement automatisées.
  • Firmes de courtage et d’algorithmes de marché (trading algorithmique) : organisations axées sur le développement de stratégies de négociation électroniques ou à haute fréquence, requérant une expertise pointue en finance quantitative.
  • Entreprises de technologies financières (fintech) : firmes développant des logiciels, plateformes ou infrastructures de données destinées à l’analyse financière avancée, à la prévision de marché ou à l’automatisation des processus d’investissement.
  • Compagnies d’assurance : organisations disposant d’équipes quantitatives dédiées à la tarification, à la modélisation des risques assurantiels et à la gestion d’actifs.
  • Firmes de services-conseils en modélisation et analyse quantitative : cabinets offrant des services spécialisés en mathématiques financières, en validation de modèles, en évaluation d’instruments complexes et en soutien à la transformation numérique en finance.
  • Organismes publics, gouvernementaux et de régulation : institutions responsables de la régulation des marchés financiers, de la gestion des risques systémiques ou de l’analyse macroéconomique à l’aide d’outils quantitatifs.
  • Centres de recherche appliquée, universités et consortiums industriels : partenaires universitaires ou privés collaborant à la recherche et au développement de modèles financiers de pointe et à l’innovation en intelligence artificielle appliquée à la finance.
Ingénierie financière

L’ingénierie financière se distingue par sa capacité à concevoir et à structurer des produits financiers complexes, tout en tenant compte des enjeux techniques, réglementaires, fiscaux et juridiques. Ce domaine combine rigueur quantitative, innovation financière et compréhension fine des besoins du marché pour élaborer des solutions adaptées, telles que les dérivés structurés, la titrisation ou les stratégies de couverture sur mesure. Le secteur implique une collaboration étroite entre expertes financières et experts financiers, juristes, fiscalistes et technologues, ouvrant la voie à des postes spécialisés à forte valeur ajoutée.

Exemples de postes

  • Analyste en ingénierie financière
  • Analyste en risques financiers – ingénierie financière et modélisation
  • Spécialiste en produits dérivés
  • Analyste en structuration financière
  • Conseillère ou conseiller en financement structuré
  • Conseillère ou conseiller en titrisation
  • Analyste en évaluation de produits complexes
  • Gestionnaire de solutions financières sur mesure
  • Spécialiste en couverture des risques
  • Analyste en innovation financière
  • Développeuse ou développeur de modèles de structuration
  • Experte ou expert en ingénierie financière

Exemples de tâches

  • Concevoir et structurer des produits financiers dérivés complexes (options, swaps, CDS, etc.)
  • Évaluer et gérer les risques financiers à l’aide de modèles quantitatifs et qualitatifs
  • Élaborer des stratégies de couverture adaptées aux besoins précis des clientèles ou de l’entreprise
  • Réaliser des analyses de sensibilité et des simulations de scénarios pour anticiper les impacts financiers
  • Superviser la modélisation financière appliquée à la gestion d’actifs et de passifs
  • Participer à la gestion de portefeuilles d’investissement intégrant des instruments dérivés
  • Valoriser des produits financiers complexes selon les normes comptables en vigueur
  • Collaborer avec les équipes juridiques, réglementaires et fiscales pour assurer la conformité
  • Intégrer les contraintes réglementaires dans la conception des produits financiers
  • Assurer la veille réglementaire et technologique liée aux marchés et aux innovations produits
  • Communiquer des résultats et des recommandations aux décideuses et décideurs internes et externes
  • Conseiller la direction sur la stratégie financière et les risques liés aux marchés

Principales exigences

  • Maîtrise avancée des techniques d’évaluation financière et de valorisation, incluant modèles d’actualisation et simulation Monte-Carlo
  • Connaissance approfondie des marchés dérivés et des instruments financiers complexes (options, swaps, titrisations)
  • Compétences en gestion des risques financiers (marché, crédit, opérationnel)
  • Maîtrise des outils et langages informatiques financiers (Excel avancé, VBA, MATLAB, Python, Bloomberg)
  • Capacité à modéliser des scénarios économiques et financiers complexes, en intégrant les contraintes réglementaires
  • Maîtrise des techniques statistiques et économétriques appliquées à la finance
  • Aptitude à travailler efficacement en équipe multidisciplinaire et à communiquer clairement avec différents profils
  • Sens aigu de la confidentialité, de l’éthique professionnelle et connaissance des pratiques déontologiques
  • Esprit critique, capacité de résolution de problèmes complexes, flexibilité et adaptabilité dans un environnement dynamique et en évolution rapide
  • Orientation client et capacité à proposer des solutions sur mesure adaptées aux besoins précis
  • Connaissance des pratiques et tendances actuelles en ingénierie financière, incluant innovations technologiques et réglementaires
  • Capacité d’autoformation continue pour rester à jour dans un secteur en constante évolution

Principaux employeurs

  • Institutions financières : banques, coopératives financières et filiales bancaires spécialisées qui conçoivent des produits structurés, des solutions de financement innovantes ou des stratégies de couverture de risque sur mesure.
  • Firmes de courtage et banques d’investissement : entreprises actives en structuration de produits dérivés, en fusions-acquisitions, en financement structuré ou en titrisation, où les ingénieures financières et ingénieurs financiers collaborent avec les équipes de vente, d’opérations de marché (trading) et de conformité.
  • Fonds d’investissement et caisses de retraite : organismes qui utilisent l’ingénierie financière pour optimiser l’allocation d’actifs, concevoir des produits d’investissement sur mesure et gérer les expositions aux risques de marché.
  • Compagnies d’assurance et réassurance : organisations qui emploient des spécialistes pour modéliser des produits d’assurance innovants, structurer des couvertures complexes ou concevoir des instruments hybrides adaptés aux portefeuilles.
  • Firmes de services-conseils et cabinets spécialisés : consultantes et consultants en finance structurée, dérivés, risques de marché ou modélisation, qui interviennent sur des mandats ponctuels pour des institutions financières, des entreprises ou des organismes publics.
  • Entreprises privées et sociétés ouvertes : grandes entreprises et multinationales ayant des besoins en financement structuré, en gestion des risques financiers ou en évaluation de projets d’investissement complexes.
  • Organismes publics et sociétés d’État : institutions impliquées dans le financement de projets d’envergure, l’émission de titres de dette ou la gestion d’actifs publics, où les ingénieures financières et ingénieurs financiers contribuent à la planification et à l’analyse de scénarios.
  • Firmes en technologies financières (fintech) : entreprises innovantes qui développent des plateformes de structuration de produits financiers, d’automatisation des stratégies d’investissement ou de simulation de risques complexes.
  • Organismes de réglementation et d’encadrement : institutions qui examinent et régulent les produits financiers complexes, la titrisation ou les stratégies de couverture, et qui embauchent des expertes et experts en ingénierie financière pour l’analyse des risques systémiques.
  • Travailleuses et travailleurs autonomes, consultantes spécialisées et consultants spécialisés : expertes et experts offrant des services en structuration financière, modélisation de produits dérivés ou conception de solutions de financement sur mesure à divers types de clientèles (institutionnelles, corporatives, publiques).
Gestion des risques et assurance

La gestion des risques et l’assurance constituent un domaine stratégique et transversal visant à identifier, analyser, maîtriser et transférer les risques auxquels font face les organisations. Ces risques, qu’ils soient financiers, opérationnels, juridiques, technologiques ou environnementaux, peuvent avoir des impacts majeurs sur la performance, la réputation et la pérennité des entreprises. Le secteur évolue rapidement sous l’effet des innovations technologiques, de la digitalisation des processus et de la multiplication des exigences réglementaires.

Les professionnelles et professionnels du domaine, comme les analystes en gestion des risques, les actuaires ou les souscriptrices et souscripteurs en assurance, jouent un rôle clé en assurant la protection des actifs, la continuité des opérations et la prise de décisions éclairées. Elles et ils collaborent étroitement avec divers départements (finances, opérations, conformité, TI) dans des secteurs aussi variés que la finance, l’assurance, l’énergie, la santé ou les technologies.

Exemples de postes

  • Analyste en gestion des risques
  • Analyste en conformité réglementaire
  • Gestionnaire des risques d’entreprise
  • Analyste en prévention de la fraude
  • Conseillère ou conseiller en assurance collective
  • Spécialiste en continuité des affaires
  • Coordonnatrice ou coordonnateur en gestion de crise
  • Auditrice ou auditeur en gestion des risques
  • Souscriptrice ou souscripteur (assurance de dommages ou de personnes)
  • Analyste en risques opérationnels
  • Spécialiste en conformité réglementaire
  • Responsable de la conformité

Exemples de tâches

  • Identifier, évaluer et prioriser les risques organisationnels, y compris numériques et liés à la cybersécurité
  • Élaborer et appliquer des politiques et processus de gestion des risques adaptés aux cadres réglementaires
  • Analyser les risques de crédit, de marché, opérationnels et stratégiques
  • Produire des rapports de conformité destinés aux autorités réglementaires
  • Réaliser des audits internes et contrôles des processus à risque élevé
  • Gérer les programmes d’assurance et la gestion des sinistres
  • Coordonner les plans de continuité des activités et de gestion de crise
  • Prévenir la fraude et surveiller les risques émergents
  • Collaborer avec les services juridiques, financiers et technologiques
  • Assurer une veille réglementaire et normative continue
  • Former les équipes à la gestion du risque et aux bonnes pratiques
  • Communiquer clairement les risques et recommandations aux différentes parties prenantes

Principales exigences

  • Maîtrise d’outils analytiques et de gestion des risques (ex. : SAS, Power BI)
  • Certifications en gestion des risques fortement valorisées (ex. : FRM, PRM, CRM)
  • Esprit critique, rigueur, polyvalence et capacité à gérer plusieurs dossiers simultanément
  • Sensibilisation aux cadres réglementaires et normes applicables en gestion des risques et assurance
  • Excellentes aptitudes en communication écrite et orale, capacité à vulgariser l’information
  • Sens aigu de l’éthique et autonomie professionnelle
  • Connaissance des enjeux liés à la gestion des risques numériques et technologiques (atout)
  • Capacité à travailler efficacement en équipe multidisciplinaire
  • Bilinguisme (français et anglais) souvent recherché
  • Capacité d’adaptation aux évolutions technologiques et réglementaires
  • Sens de l’initiative et aptitude à l’autoformation continue
  • Orientation client et sens du service

Principaux employeurs

  • Compagnies d’assurance : organismes spécialisés en assurance de personnes, de dommages, collectives ou de réassurance, qui emploient des analystes de risques, actuaires, gestionnaires de produits, spécialistes en conformité, etc.
  • Institutions financières : banques, coopératives financières et institutions de crédit comportant des services internes en gestion des risques de crédit, de marché et opérationnels, ainsi que des fonctions de conformité réglementaire.
  • Fonds de pension et caisses de retraite : organismes institutionnels où la gestion des risques financiers, actuariels et opérationnels est essentielle à la gestion des portefeuilles de retraite.
  • Cabinets d’actuaires et de services professionnels : firmes spécialisées en conseil actuariel, en gestion des risques, en conformité, en modélisation des risques et en développement de politiques d’assurance pour clientèles institutionnelles ou corporatives.
  • Entreprises privées et sociétés ouvertes : grandes entreprises ayant des départements de gestion intégrée des risques (financiers, opérationnels, de cybersécurité, etc.) ou de conformité réglementaire.
  • Organismes publics, parapublics et gouvernementaux : institutions gouvernementales ou sociétés d’État assurant le contrôle des risques financiers, la gestion des programmes d’assurance publique ou la réglementation du secteur.
  • Organismes de réglementation et d’encadrement : institutions qui supervisent les marchés financiers, l’assurance et la gestion des risques (ex. : AMF), et qui emploient des spécialistes en réglementation, gestion des risques systémiques et enquêtes financières.
  • Firmes de services-conseils en gestion des risques et conformité : entreprises qui accompagnent des organisations dans la mise en place de structures de gestion de risques, d’audits internes, de plans de continuité des affaires ou de programmes de conformité (GRC).
  • PME et organismes à but non lucratif : structures qui requièrent une expertise en assurance, gestion des risques ou conformité, souvent sur une base contractuelle ou partagée avec d'autres fonctions financières.
  • Travailleuses et travailleurs autonomes : professionnelles et professionnels spécialisés en gestion de risques, analyse actuarielle ou conformité qui offrent des services-conseils à la pièce, notamment pour l’implantation d’outils ou la rédaction de politiques.
Conseil financier

Le secteur du conseil financier regroupe des professionnelles et professionnels qui accompagnent les particulières et particuliers et les familles dans la gestion et la croissance de leur patrimoine financier. Leur mission principale est d’offrir des recommandations personnalisées en matière d’investissement, d’assurance et de produits financiers adaptées aux objectifs, au profil de risque et à la situation financière de chaque cliente et client.

Ces conseillères et conseillers jouent un rôle clé dans l’éducation financière des clientes et clients, en les guidant dans le choix des placements ou encore les produits d’épargne spécifiques. Elles et ils assurent un suivi rigoureux des portefeuilles afin d’ajuster les stratégies selon l’évolution des marchés et des besoins des clientes et clients.

Dans ce secteur, les exigences réglementaires sont strictes dans le but d’assurer la protection des consommatrices et consommateurs et la qualité des conseils offerts. L’Autorité des marchés financiers (AMF) encadre la formation, la certification et les règles déontologiques des conseillères et conseillers. Toute personne souhaitant exercer dans ce domaine doit obtenir un permis délivré par l’AMF et respecter un code de conduite rigoureux. Ces obligations garantissent que la conseillère ou le conseiller agit dans l’intérêt de la cliente ou du client, avec compétence, intégrité et transparence.

Il est important de noter que le conseil financier se distingue de la planification financière, qui intègre un champ plus large de services incluant fiscalité, retraite, succession et gestion globale du patrimoine. Pour celles et ceux qui souhaitent approfondir cet aspect, un portrait spécifique sur la planification financière est disponible.

Exemples de postes

  • Conseillère ou conseiller en placement
  • Conseillère ou conseiller en finance personnelle
  • Conseillère ou conseiller en sécurité financière
  • Gestionnaire de patrimoine
  • Directrice ou directeur des services financiers
  • Gestionnaire de succursale bancaire
  • Conseillère ou conseiller en prêts hypothécaires
  • Courtière ou courtier en assurances
  • Conseillère ou conseiller en services financiers
  • Représentante ou représentant en épargne collective
  • Chargée ou chargé de relations clients en gestion de patrimoine

Exemples de tâches

  • Évaluer les besoins, objectifs financier et tolérance au risque des clientes et clients
  • Élaborer et recommander des stratégies de placement personnalisées
  • Conseiller sur une variété de produits financiers
  • Assurer le suivi et l’ajustement des portefeuilles de placements
  • Informer les clientes et clients sur les tendances du marché et occasions d’investissement
  • Documenter les recommandations et transactions conformément aux normes réglementaires
  • Maintenir la conformité avec les exigences légales et déontologiques
  • Utiliser des outils technologiques et logiciels de gestion de la relation client (CRM)
  • Collaborer avec d’autres professionnelles et professionnels financiers selon les besoins de la clientèle
  • Développer des relations d’affaires durables et fidéliser la clientèle
  • Participer à la prospection et au développement des affaires
  • Participer à la formation continue et à la mise à jour des connaissances réglementaires

Principales exigences

  • Permis délivré par l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour exercer légalement
  • Connaissance approfondie des produits financiers
  • Maîtrise des règles et normes de conformité imposées par l’AMF
  • Excellentes aptitudes en service à la clientèle, incluant écoute active et gestion des relations
  • Compétences en développement des affaires, prospection et techniques de vente
  • Solides compétences en communication, capacité à vulgariser l’information et à convaincre
  • Intégrité, éthique professionnelle et orientation client
  • Aptitude à analyser des données financières et à prendre des décisions éclairées
  • Capacité à travailler de façon autonome et en équipe
  • Bilinguisme (français et anglais) souvent valorisé
  • Sens de l’organisation, rigueur et capacité à gérer plusieurs dossiers simultanément
  • Maîtrise des outils technologiques utilisés en services financiers

Principaux employeurs

  • Institutions financières (banques, coopératives financières) : postes en gestion de patrimoine, en conseils financiers, en services fiduciaires et en planification.
  • Compagnies d’assurance : conseil intégré (assurance, épargne, placements et retraite).
  • Courtières et courtiers en valeurs mobilières et firmes de courtage : postes de conseillères ou conseillers en placement et de représentantes et représentants en épargne collective.
  • Cabinets de services financiers indépendants (incluant agentes générales et agents généraux) : cabinets multidisciplinaires et réseaux de conseillères et conseillers autonomes.
  • Fonds de travailleuses et travailleurs et caisses de retraite : accompagnement des cotisantes et cotisants (épargne, retraite, optimisation fiscale).
  • Fournisseuses ou fournisseurs de produits financiers (fiducies, sociétés de gestion) : conception et distribution de produits d’investissement.
  • Firmes de gestion de patrimoine et valeurs mobilières : services haut de gamme à une clientèle fortunée.
  • Organismes publics et parapublics : éducation financière, épargne publique, encadrement réglementaire.
  • Travailleuses et travailleurs autonomes : conseillères indépendantes et conseillers indépendants inscrits à l’AMF ou affiliés à un cabinet.

Statistiques

Les résultats du tableau ci-dessous proviennent de l'enquête La Relance à l'université conduite tous les deux ans par le ministère de l'Enseignement supérieur du Québec. Réalisée en 2023, elle vise à faire connaître la situation des personnes titulaires d'un baccalauréat ou d'une maîtrise de la promotion 2021, environ 20 mois après l'obtention de leur diplôme. Étant donné que les résultats ci-dessous concernent l'ensemble des personnes diplômées du Québec, le nom du programme peut varier de celui de l'Université Laval.

Programme Diplôme Personnes diplômées visées par l'enquête Taux de réponse À la recherche d'un emploi Aux études Personnes Inactives En emploi En emploi lié à la formation

Caractéristiques de l'emploi lié à la formation

À temps plein Satisfaction de l'emploi Salaire horaire moyen
N % % % % % % % % $

Opérations bancaires et finance

Baccalauréat

937

36,5

2,9

12,9

2

82,2

70,1

95,9

62

35,62

Maitrise

259

53,7

2,9

0

0,7

96,4

87,3

99,1

74,1

44,32

Constat de votre conseillère ou conseiller en emploi

Le marché du travail en finance au Québec présente une réalité complexe, dynamique et en constante évolution. Les secteurs spécialisés tels que la finance de marché, la finance quantitative, la gestion des risques, l’ingénierie financière, la finance corporative et le conseil en placement connaissent une forte demande, mais aussi une concurrence accrue, amplifiée par des exigences techniques, relationnelles et analytiques toujours plus élevées.

L’évolution technologique rapide (automatisation, intelligence artificielle, essor des technologies financières [fintech]) transforme en profondeur les méthodes de travail. Ces innovations exigent une adaptation constante : la finance quantitative s’appuie sur des algorithmes et la modélisation avancée, la finance de marché intègre des plateformes de données sophistiquées, et les services-conseils utilisent des outils numériques pour mieux cibler les besoins de la clientèle. Dans ce contexte, la maîtrise de langages de programmation, notamment Python, VBA, R ou SQL, devient un atout stratégique pour de nombreux postes techniques.

La concentration des emplois dans les grands centres, notamment Montréal et Toronto, renforce l’importance du bilinguisme, de la mobilité géographique et d’un excellent dossier scolaire. Une forte demande est observée pour les titulaires d’un diplôme de cycle supérieur (2e cycle en finance), surtout dans les rôles nécessitant des compétences poussées en analyse financière, en modélisation ou en programmation. Le titre de Chartered Financial Analyst (CFA), bien qu’il ne soit pas exigé dans tous les domaines, est perçu comme un atout significatif, en particulier dans les fonctions de gestion d’actifs, d’analyse financière, de finance de marché et de recherche économique. Ces atouts peuvent sensiblement améliorer les perspectives d’emploi et permettre de se démarquer dans un marché hautement concurrentiel.

Par ailleurs, l’industrie distingue les rôles des services de première ligne (front office), intermédiaires (middle office) et administratifs (back office), chacun requérant des compétences spécifiques (vente, analyse, conformité). Ces nuances, tout comme la répartition géographique des grandes institutions financières, influencent la nature des occasions professionnelles et les profils recherchés.

Dans ce contexte hautement exigeant, il est essentiel que les étudiantes et étudiants en finance adoptent une approche proactive dès le début de leurs études. Bâtir un profil et un curriculum vitæ passe par l’excellence scolaire, mais également par une implication concrète dans des activités parascolaires : associations étudiantes, Club de simulation boursière, compétitions interuniversitaires, autres comités en faculté, etc. La réalisation de stages ou d’emplois étudiants en finance est également fortement valorisée, tout comme la participation aux activités dans le domaine de la finance.

Les étudiantes et étudiants doivent également considérer de développer leur réseau de contacts dans le domaine, s’informer activement sur les réalités du marché du travail et oser entrer en contact avec des professionnelles et professionnels pour mieux comprendre les postes et mieux cerner les attentes du milieu. Le réseautage, via des plateformes comme LinkedIn, permet également de mieux appréhender ce vaste domaine complexe : l’apprentissage se poursuit et se précise bien au-delà des études, notamment une fois sur le marché du travail.

Cette posture proactive, combinée à une volonté d’apprentissage continu, à des compétences techniques solides (dont la programmation) et à une compréhension des exigences du milieu permet aux titulaires d’un diplôme de mieux se positionner et de saisir les occasions dans un marché aussi exigeant que stimulant.

Portrait rédigé par Marie-Hélène Larouche, conseillère en emploi, en partie à l'aide de l'IA

Mise à jour : jeudi 31 juillet 2025