La sexologie est une profession dynamique en pleine expansion offrant une diversité d'opportunités professionnelles. Avec une prise de conscience accrue des questions de santé sexuelle et des diversités sexuelles dans la société, la demande pour des professionnelles et professionnels formés en sexologie est en augmentation.
La profession de sexologue est fondamentalement axée sur l'humain et la relation d'aide. Elle se déploie à l'intersection de la psychologie, de la sociologie, de la biologie et de la médecine. Elle est centrée sur la compréhension du comportement et du développement sexuels et couvre des aspects tels que les dysfonctions et les orientations sexuelles, ainsi que les identités de genre. La profession se distingue par une pratique axée sur l’intervention d’information, d’éducation, de prévention et de traitement de tous les aspects de la sexualité humaine. Elle s'attarde également aux aspects éducatifs et préventifs pour améliorer la santé sexuelle au sein de la société. La personne sexologue peut intervenir auprès d’individus, de couples, de familles, de groupes ou de collectivités.
Avec un baccalauréat dans cette discipline, vous pouvez accéder à différents postes et travailler avec diverses clientèles. Par exemple, vous pourriez travailler comme sexologue, intervenante ou intervenant auprès de populations variées, agente ou agent de relations humaines, agente ou agent de probation et de libération conditionnelle, organisatrice ou organisateur communautaire ainsi que conseillère ou conseiller en relation d’aide.
Cependant, il est important de noter que, pour exercer la profession de sexologue, vous devez être membre de l’Ordre professionnel des sexologues du Québec (OPSQ), en plus de détenir un diplôme admissible. Pour l’Université Laval, il s’agit du baccalauréat en sexologie.
Pour connaître les détails de l'adhésion à l'Ordre, consultez le site de l'OPSQ.
Si vous avez un intérêt marqué pour la démarche thérapeutique, l’évaluation clinique et la psychothérapie, il est important de savoir que ces activités sont encadrées par une réglementation. En effet, le titre de psychothérapeute ainsi que l’exercice de la psychothérapie sont des activités réservées au Québec.
Pour exercer cette profession, vous devez :
Pour connaître en détail les quatre conditions essentielles à remplir pour obtenir ce titre, consultez le site de l’Ordre des psychologues du Québec (OPQ).
Les postes en gestion de projets, auparavant réservés aux TI, à la construction ou au génie, se retrouvent maintenant dans tous les domaines d’activité. À l'époque où le changement est constant dans les organisations et où le temps est compté, toute entreprise a besoin de se munir de bonnes stratégies, de réflexion et de planification pour mener à bien ses projets.
La fonction publique recherche de plus en plus des profils en gestion de projets. À cet effet, des études de 2e cycle peuvent être requises au gouvernement. Le milieu communautaire fonctionne également beaucoup par projet et les possibilités y sont multiples.
Une formation créditée ou non en gestion de projets, complémentaire à votre formation initiale, peut être un atout utile qui vous permettra d’acquérir des techniques, des méthodes et des outils pour faire de vos projets des réussites! Si vous optez pour une certification, sachez que CAPM (www.pmi.org) s’adresse aux étudiantes et étudiants sans expérience, alors que PMP s’adresse aux professionnelles et professionnels avec expérience en gestion de projets. Cette dernière certification est généralement exigée pour les postes séniors. La connaissance de MS Project est un atout considérable.
Naturellement, il est possible de gérer des projets dans le cadre d’un emploi, sans que ce soit mentionné dans le titre du poste.
La professionnelle ou le professionnel en éducation à la sexualité a pour mission d’outiller les individus en leur transmettant des connaissances, des compétences, des attitudes et des valeurs favorisant une sexualité saine, respectueuse et responsable. Son approche repose sur une vision globale et inclusive de la sexualité, abordant les dimensions psychologiques, affectives, relationnelles, morales, sociales et culturelles, bien au-delà de la seule dimension biologique.
Dans le cadre de ses fonctions, la personne peut, entre autres, animer des groupes, collaborer à l’implantation de programmes ou de projets, offrir un soutien individuel ainsi que former des individus. Son approche repose sur des principes tels que le respect des droits sexuels, l’éthique professionnelle, l’écoute active et la reconnaissance de la diversité des expériences humaines. La personne contribue ainsi à créer des milieux plus sécuritaires, inclusifs et bienveillants, propices au développement personnel et relationnel.
La personne exerce principalement auprès des jeunes, des adultes, des parents, du personnel scolaire et communautaire, dans des contextes variés, tels que les établissements d’enseignement, le réseau de la santé et des services sociaux, ainsi que les organismes communautaires.
Le secteur de la promotion et de la prévention en sexologie vise à favoriser la santé sexuelle globale des individus et des communautés à travers des interventions éducatives, sociales et communautaires. Il repose sur une approche préventive, inclusive et proactive, qui cherche à outiller les personnes et à mettre en œuvre des stratégies avant l’apparition de problématiques. Ce champ d’intervention s’inscrit dans une perspective de santé publique, de justice sociale et de réduction des inégalités.
La professionnelle ou le professionnel intervient à travers des activités éducatives et de sensibilisation, la création d’outils pédagogiques et la mise en œuvre de projets de prévention adaptés aux besoins des populations. L’objectif est de renforcer les capacités individuelles et collectives à vivre une sexualité épanouie, sécuritaire et respectueuse, tout en contribuant à bâtir des milieux plus informés, inclusifs et bienveillants.
La personne intervient dans des milieux variés, entre autres, les écoles, les organismes communautaires, les établissements de santé, les milieux correctionnels et les municipalités.
Ce secteur regroupe les activités cliniques et psychosociales visant à comprendre, accompagner et soutenir les individus, les couples ou les groupes dans leurs enjeux liés à la sexualité, aux relations et à l’identité. Il s’inscrit au cœur des services psychosociaux, de santé mentale et communautaire, où la personne joue un rôle clé dans l’amélioration du bien-être individuel et collectif. Ce secteur met en lumière la dimension humaine et relationnelle de l’intervention de soutien, favorisant le changement, le mieux-être et l’autonomie.
Les titulaires d’un diplôme de baccalauréat en sexologie développent une capacité à évaluer avec rigueur et à intervenir avec humanité, ce qui en fait des personnes recherchées dans les équipes multidisciplinaires. Elles contribuent à réduire les inégalités, à promouvoir la santé sexuelle et à aider les individus dans leur cheminement personnel.
L’évaluation sexologique permet de comprendre la situation globale d’une personne en lien avec sa sexualité et ses relations. Elle ne vise pas à poser un diagnostic médical, mais à orienter l’intervention de manière éthique, inclusive et adaptée. De son côté, l’intervention de soutien consiste à accompagner la personne dans son cheminement, à l’aider à surmonter ses difficultés et à renforcer ses capacités d’adaptation.
La professionnelle ou le professionnel intervient dans des contextes parfois complexes : violence sexuelle, diversité de genre, dépendances, santé mentale, etc. Son approche est inclusive, respectueuse et fondée sur des principes éthiques solides. Ce secteur offre de nombreuses opportunités, il est possible de travailler auprès d'une clientèle variée qui rencontre diverses problématiques, en choisissant des domaines d'intervention correspondant à nos propres intérêts.
Au Québec, le système d'enseignement postsecondaire est constitué de deux types d'établissements : les collèges d'enseignement général et professionnel (cégeps) et les universités. Peu importe votre discipline, découvrez les possibilités qui s'offrent à vous si vous souhaitez enseigner celle-ci.
Pour enseigner au cégep, il faut posséder un diplôme d’études collégiales ou universitaires, ou encore détenir des compétences marquées dans son domaine d’expertise. Certains employeurs exigent une maîtrise ou une certification. À l’Université Laval, vous pouvez opter pour le D.E.S.S. en enseignement collégial ou la maîtrise en enseignement collégial. Bien que non obligatoire pour enseigner au cégep, la réussite de ces programmes constitue un atout indéniable pour obtenir un emploi d’enseignant. Les personnes qui enseignent des métiers comportant des cours de niveau collégial doivent réussir une formation et avoir un certificat de qualification. Consultez les différentes voies d'accès pour enseigner à la formation professionnelle.
Un doctorat dans la discipline est généralement exigé pour les postes de professeures et professeurs d’université. Une expertise dans le domaine (recherche, publications, travail, etc.) et de l’expérience en enseignement sont généralement demandées également. Il est toutefois possible de s’initier à l’enseignement universitaire avant les études au troisième cycle. Plusieurs personnes étudiantes de 1er, de 2e ou de 3e cycle occupent des emplois d’auxiliaire d’enseignement. À ce titre, elles doivent assister le personnel enseignant dans les diverses tâches requises pour la préparation et la présentation des cours, ainsi que pour l’évaluation des apprentissages. L’auxiliaire d’enseignement peut également se voir confier une tâche d’enseignement, sous la responsabilité d’une ou d'un membre du corps professoral.
Si vous envisagez une carrière en recherche, différentes possibilités s’offrent à vous. En effet, si l’on pense tout de suite aux établissements universitaires, on trouve aussi des chercheuses ou chercheurs dans des centres d’intervention ou au gouvernement, dans des centres de recherche publics, parapublics et privés (dont les centre d’innovation des cégeps et des collèges du Québec), dans des sociétés de consultantes et de consultants, dans des organismes internationaux, etc. Il n’est pas rare, non plus, qu’une chercheuse ou un chercheur démarre une entreprise.
Sachez qu’il est possible de s’initier à la recherche avant des études de troisième cycle. Certains programmes de premier cycle offrent des cours permettant d’acquérir ce type d’expérience. Ces cours peuvent s’intituler Stage, Stage de recherche, Initiation à la recherche, Projet de recherche, Formation pratique, etc. De même, plusieurs étudiantes et étudiants de 1er, 2e ou 3e cycle occupent des emplois d’auxiliaire de recherche. À ce titre, elles et ils doivent assister une équipe de recherche, une professeure ou un professeur, ou encore une autre personne qui reçoit des subventions ou des contrats de recherche dans ses différentes tâches relatives à la recherche. Les auxiliaires travaillent généralement à temps partiel pendant leurs études.
Le diplôme exigé, du baccalauréat avec expérience au post-doctorat, varie selon le type d’emploi et le milieu.
Si certains domaines d’études (informatique, traduction, graphisme, journalisme, etc.) sont plus propices pour travailler à son compte, toute personne ayant la fibre entrepreneuriale peut toutefois décider de se lancer, avec ou sans formation, en entrepreneuriat. C’est surtout la « fibre entrepreneuriale » qui fait foi de diplôme ici.
Si la plupart des entrepreneuses ou entrepreneurs n’ont pas de formation en entrepreneuriat, plusieurs cours, programmes ou activités de perfectionnement peuvent être suivis pour acquérir des connaissances utiles au fonctionnement d’une organisation, que ce soit en gestion, en comptabilité, en droit, etc. Consultez la page Entrepreneuriat et pige de notre site.
Comme ces personnes créent leur propre emploi, on ne parlera pas d’exigences dans ce secteur, mais de caractéristiques propres aux entrepreneuses et entrepreneurs.
Les résultats du tableau ci-dessous proviennent de l'enquête La Relance à l'université conduite tous les deux ans par le ministère de l'Enseignement supérieur du Québec. Réalisée en 2023, elle vise à faire connaître la situation des personnes titulaires d'un baccalauréat ou d'une maîtrise de la promotion 2021, environ 20 mois après l'obtention de leur diplôme. Étant donné que les résultats ci-dessous concernent l'ensemble des personnes diplômées du Québec, le nom du programme peut varier de celui de l'Université Laval.
Programme | Diplôme | Personnes diplômées visées par l'enquête | Taux de réponse | À la recherche d'un emploi | Aux études | Personnes Inactives | En emploi | En emploi lié à la formation |
Caractéristiques de l'emploi lié à la formation |
||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
À temps plein | Satisfaction de l'emploi | Salaire horaire moyen | |||||||||
N | % | % | % | % | % | % | % | % | $ | ||
Sexologie |
Baccalauréat |
102 |
68,6 |
0 |
27,1 |
2,9 |
70 |
75,5 |
70,3 |
67,6 |
27,86 |
Maitrise |
33 |
69,7 |
0 |
8,7 |
4,3 |
87 |
95 |
52,6 |
75 |
39,59 |
Les perspectives de placement dans le domaine de la sexologie sont excellentes, et il y a des développements prometteurs pour les finissantes et finissants de cette discipline. Comme les possibilités de carrière en sexologie peuvent être très variées, il ne suffit pas de compter uniquement sur l'obtention de votre diplôme pour occuper l'emploi correspondant à vos intérêts, mais bien sur l'ensemble de votre parcours, i.e. vos études, vos caractéristiques personnelles et vos expériences pratiques. Vous pouvez d’ailleurs commencer à acquérir des expériences pertinentes dès votre première année au baccalauréat. Voici quelques idées!
Au-delà des stages obligatoires, les différentes expériences que vous pourrez acquérir pendant vos études en sexologie vous permettront de comprendre la réalité de la relation d’aide, de développer des premières approches d’intervention, de préciser votre intérêt pour une clientèle et, même, les types de problématiques susceptibles de vous interpeler.
Ces expériences vous permettront donc de préciser davantage vos intérêts, de déterminer votre choix de stage, la suite de votre parcours universitaire et, par le fait même, vos projets d’avenir. Vous pourrez choisir d’intégrer le marché après votre baccalauréat, ou encore de poursuivre vers les études supérieures. Explorez toutes les options!
Pour vous aider à planifier votre parcours et en savoir plus, prenez rendez-vous avec votre conseillère en emploi dès votre première année d'études.
Sources et sites d’information :
Mise à jour : jeudi 17 juillet 2025